Divers appareils de prise de vue.
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| La caméra Pathé-Krauss 9,5mm utilisée à partir de 1930. Malgré ses faibles dimensions, elle est lourde et ne permet pas des images stables lorsqu'on ne la place pas sur un pied. Si on ne dispose pas d'une cellule pour mesurer la lumière celle-ci pourra beaucoup varier d'un plan à l'autre, rien ne pouvant être corrigé au montage. Pour économiser la pellicule on règle la vitesse sur 15 ou 16 images par seconde ce qui fait que, s'ils ne sont pas corrigés, les plans paraissent tous accélérés, nos appareils de projections faisant défiler la pellicule à 25 images par seconde. | ||
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Colleuse pour pellicule Pathé-Baby 9,5mm. L'ergot est placé au centre parce que la pellicule est entraînée par une perforation centrale. Cela la rend particulièrement fragile et explique en partie que nous n'ayons retrouvé que très peu de films tournés avant la guerre. A force, le film se déchire en deux à partir du centre. C'est ce qu'on peut voir dans certains films comme celui qui a été réalisé par René Daniel. Les films Pathé-Baby que nous avons retrouvés n'ont pas fait l'objet de montage. Ils ont été parfois collés bout à bout. |
La pellicule 8mm, puis super8, a remplacé les Pathé-Baby. Plus légères, les caméras devenaient plus maniables pour les enfants. De plus le film était devenu moins fragile. Avec ce nouveau format on peut filmer en couleur. Les enseignants se forment au cours de stages et commencent à monter leurs films et ceux de leurs élèves. Nous aruons alors de nombreux films d'animation et parfois de fiction réalisés entre 1975 et 1990 environ. |
Avec l'apparition de la caméra 8mm et super-8 les enseignants étant mantenant formés aux techniques du cinéma, ils s'équiperont de matériels complémentaires. On verra apparaître des perfectionneùments comme l'éclairage. Ici une lampe Flood datant des années 70. Pour les films d'animation on construira un banc titre pour fixer la caméra et éclairer les objets. Des plans circuleront pour réaliser des tables lumineuses. |